LEXIQUE
TEMPÉRATURE
Température sous abri : Fortes gelées ≤ -5 °C / Fortes chaleurs ≥ 30 °C
La température est une grandeur physique mesurée à l’aide d’un thermomètre et étudiée en thermométrie. Dans la vie courante, elle est reliée aux sensations de froid et de chaud, provenant du transfert de chaleur entre le corps humain et son environnement.
L’échelle de température la plus répandue est le degré Celsius, dans laquelle l’eau gèle à 0 °C et bout à environ 100 °C dans les conditions standard de pression. Dans les pays utilisant le système impérial (anglo-saxon) d’unités, on emploie le degré Fahrenheit (gel à 32 °F et ébullition à 212 °F). L’unité du système international d’unités, d’utilisation scientifique et définie à partir du zéro absolu, est le kelvin (nom commun dérivé du nom de William Thomson, Lord Kelvin).
Comparaison des échelles de température : zéro absolu, fusion de la glace et ébullition de l’eau dans les conditions de pression standard.
Échelle | °C | °F | K |
---|---|---|---|
Zéro absolu | -273,15 | -459,67 | 0 |
Fusion | 0 | 32 | 273,15 |
Ébullition | 99,98 | 212 | 373,13 |
POINT DE ROSÉE
Le point de rosée ou température de rosée est une donnée thermodynamique caractérisant l’humidité dans un gaz. Le point de rosée de l’air est la température à laquelle la pression partielle de vapeur d’eau est égale à sa pression de vapeur saturante. Si l’air humide est progressivement refroidi, la température de rosée correspond à l’apparition d’eau sous phase liquide. Ce phénomène est le principe de mesure mis en œuvre dans les hygromètres à condensation, encore appelés hygromètres à point de rosée.
C’est le phénomène de condensation, qui survient lorsque le point de rosée est atteint et que des sites de nucléation sont disponibles, qui crée les nuages, la brume et la rosée en météorologie. La condensation atteint de la même manière les parois des bâtiments.
Lorsque la température est inférieure au point de congélation, l’air peut devenir saturé par rapport à l’eau et donner des gouttelettes surfondues, ou saturé par rapport à la glace et donner de la gelée blanche. Dans ce second cas, la température de saturation est appelée point de givrage. Ce dernier est plus chaud que le point de rosée à ces températures car la pression de vapeur saturante par rapport à la glace est plus basse que par rapport à l’eau liquide. Ceci mène la vapeur d’eau à se déposer plus généralement sous forme solide que liquide sous le point de condensation.
La notion de point de rosée est une notion de base importante dans le fonctionnement des sécheurs frigorifiques d’air comprimé.
HUMIDITÉ / HUMIDITÉ RELATIVE
L’humidité est la présence d’eau ou de vapeur d’eau dans l’air ou dans une substance (linge, pain, produit chimique, etc.). Selon le domaine d’application, l’humidité peut désigner différentes grandeurs (génie des procédés, météorologie, traitement de l’air, etc
L’humidité relative de l’air (ou degré d’hygrométrie), couramment notée φ, correspond au rapport de la pression partielle de vapeur d’eau contenue dans l’air sur la pression de vapeur saturante (ou tension de vapeur) à la même température et pression. Elle est donc une mesure du rapport entre le contenu en vapeur d’eau de l’air et sa capacité maximale à en contenir dans ces conditions. Ce rapport changera si on change la température ou la pression bien que l’humidité absolue de l’air n’ait pas changé. L’humidité relative est souvent appelée degré hygrométrique. Elle est mesurée à l’aide d’un hygromètre.
PRESSION ATMOSPHÉRIQUE
Pression atmosphérique : ≥ 1013hpa Anticyclonique / ≤ 1013hpa Dépressionnaire
La pression est une notion physique fondamentale. On peut la voir comme une force rapportée à la surface sur laquelle elle s’applique.
En tant que paramètre physique, la pression, tout comme la température, joue un rôle extrêmement important dans la plupart des domaines. Du point de vue de la thermodynamique, il s’agit d’une grandeur intensive.
VENT / VENT MOYEN
Le vent est un mouvement de l’atmosphère. Il peut apparaître sur n’importe quelle planète disposant d’une atmosphère. Ces mouvements de masses d’air sont provoqués par deux phénomènes se produisant simultanément : un réchauffement inégalement réparti de la surface de la planète par l’énergie solaire et la rotation de la planète.
Sur Terre, plusieurs régions ont des vents caractéristiques auxquels les populations locales ont donné des noms particuliers. La vitesse du vent est mesurée avec un anémomètre mais peut être estimée par une manche à air, un drapeau, etc.
La vitesse du vent est d’autant plus rapide que les différences de pression sont fortes et qu’elles se font sur de courtes distances (lignes isobares rapprochée). La latitude joue également un rôle important. On peut exprimer cette vitesse par l’échelle anémométrique de Beaufort. L’échelle est graduée de 0 (vent nul) à 12 (ouragan). L’échelle de beaufort ce traduit par la vitesse du vent moyenné sur 10 minutes, plus cette moyenne augmente, plus la force beaufort s’accentue.
PRÉCIPITATIONS
La pluie désigne généralement une précipitation d’eau à l’état liquide tombant de nuages vers le sol. Il s’agit d’un hydrométéore météorologique qui fait partie du cycle de l’eau. La pluie se forme à partir de la condensation de la vapeur d’eau qui a été évaporée par le soleil, s’est condensée dans le nuage par le refroidissement adiabatique dû au mouvement ascendant de l’air. On parle de pluie chaude quand les gouttes de pluie se sont entièrement formées dans un nuage au-dessus du point de congélation et de pluie froide quand elles sont le résultat de la fonte de flocons de neige quand l’air passe au-dessus de zéro degré Celsius en altitude.
WIND CHILL / REFROIDISSEMENT ÉOLIEN
Le refroidissement éolien (Wind Chill), parfois aussi appelé facteur vent dans le langage populaire, désigne la sensation de froid induite par le vent sur un organisme qui dégage de la chaleur et qui s’ajoute à la température réelle de l’air ambiant. Paul Siple et Charles F. Passel ont développé le concept facteur du refroidissement éolien juste avant l’entrée des États-Unis dans la Seconde Guerre mondiale lors d’expériences en Antarctique.
Le concept s’est graduellement répandu ensuite grâce au service météorologique des États-Unis. Environnement Canada et d’autres service nationaux de météorologie l’utilisent afin de pouvoir quantifier la température perçue, en cas de froid intense, par le corps humain en combinant la vitesse du vent et la température extérieure.
THW INDEX /THWS INDEX
THW : Température ressentie à l’ombre, tenant compte du vent et de l’humidité.
THWS : Température ressentie au soleil, tenant compte du vent, de l’humidité et des rayons du soleil.
HEAT INDEX / HUMIDEX
L’indice humidex est une mesure utilisée par les météorologistes canadiens pour intégrer les effets combinés de la chaleur et de l’humidité. Il diffère de l’indice de chaleur utilisé aux États-Unis : celui-ci utilise l’humidité relative plutôt que le point de rosée.
La formule actuelle pour déterminer l’indice humidex a été développée au Canada en 1979 par J. M. Masterton et F. A. Richardson au Service de l’environnement atmosphérique, qui est maintenant le Service météorologique du Canada.
L’indice humidex est un nombre sans dimension, mais il utilise des valeurs qui ressemblent à une température en °C. C’est pourquoi il est souvent faussement considéré comme une température humide équivalente. D’après Environnement Canada, un indice humidex d’au moins 40 cause « beaucoup d’inconfort », au-dessus de 45 il y a « danger », et au-dessus de 54, un coup de chaleur est imminent. Un avertissement de chaleur accablante sera émis quand l’humidex est prévu à 40 ou plus.
L’indice humidex ne tient compte que de la température de l’air et de l’humidité. Il ne tient pas compte de l’exposition de la peau au soleil, qui va augmenter sa température par rapport à l’air, et des vents qui aident à l’évaporation de la sueur et donc au rafraîchissement de la peau.